Critique : Dying Light

C’est le premier jeu depuis Resident Evil sur PS1 qui me fait assez peur pour que je ne joue qu’avec les lumières du salon allumées. Ça dit tout.


Le scénario repose sur l’habituel « y’a eu un virus et le monde vire en zombie!! ». Strictement du coté originalité, on en a soupé bien sûr, mais des zombies, ce sont des zombies…

L’action commence en nous faisant apprendre les commandes en jouant le rôle d’un porteux de valise/livreur de pizza pour le chef d’un clan. Dans ces premières missions on se promène d’un bout à l’autre de la ville en apprivoisant les boutons et en apprenant les techniques de déplacement. La cartographie de la manette est bien différente de ce qui nous est présenté habituellement dans les autres jeux à la première personne, on s’y fait mais j’imagine qu’après avoir laissé le jeu reposer quelques jours, c’est tout à recommencer…

Un détail intéressant qui frappe rapidement est que la plupart des personnages sont d’origines européennes, arabe, etc. C’est rafraîchissant de voir autre chose que des « John Smith » et « Anna Thompson » dans un jeu d’action. L’éditeur, Techland, est d’origine polonaise et cette approche est bienvenue. C’est aussi lui qui nous a donné Dead Island et Call of Juarez.

Le jeu propose deux perspectives bien opposées; le jour et la nuit. Le jour, on peut se déplacer sans trop de problèmes à la manière d’Assassins Creed, par les édifices, en sautant partout, etc. Quand la nuit tombe par contre, il devient terriblement dangereux de circuler. On doit donc se cacher, marcher sans faire de bruit, mourir souvent… Les ennemis ont aussi leurs sens plus aiguisés lorsque la lune illumine la ville à moitié détruite. Et c’est surtout à ce moment qu’on fait des sauts dans notre salon. Sur la PS4, l’utilisation du haut-parleur de la manette ajoute une touche de suspens en faisant entendre des murmures, des cris et les conversations radio. Une très belle utilisation. Aussi à noter, le pavé tactile n’est pas utilisé comme roulette pour les armes comme dans Far Cry, donc on ne change heureusement pas d’armes sans le vouloir.

Le système d’armes est lui aussi un peu différent. On a droit à plein de bâtons, de pieds de biche ou autre outils bien utile dans toutes les maisons et chaque arme à une durée de vie. Honnêtement, avez-vous déjà vu une crowbar casser? Bien dans ce jeu, après trois ou quatre Zombies, on doit réparer son jouet métallique… Aux M. Bricole dans la salle, on répare ça comment une crowbar?

Il y’a beaucoup d’idées empruntées à d’autres jeux (Sauter dans des sacs de poubelles, même si on se lance du 15è étage ne fait pas de dommage, déverrouiller des bases pour ouvrir la carte et offrir un endroit pour dormir) mais ça reste dans le positif quand même.

Bref, un bon jeu qui vaut le détour.

Points forts:
Concept de jour et de nuit.
L’ambiance terrifiante qui nous tient sur le bout de notre siège
Étendue de la carte
Le jeu des comédiens

Points faibles:
Graphisme
A.I.
Les commandes qui ne ressemblent à rien d’autre et qui nécessitent une adaptation
Le système d’armes à revoir

Note: 8/10
Joué sur: PS4
NB: Je n’ai pas joué en ligne ou en mode co-op.

 

À propos malabelle

Je suis spécialiste VMware, Linux et Microsoft depuis plus de 20 ans. Je travaille comme architecte à mon compte chez stockage.io. Mon temps est rempli principalement par ma super job, des jams de musique (je suis bassiste), des voyages et ma famille. J'écris de temps en temps sur des magazines en ligne et j'adore faire de la rénovation.

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